L'imaginarium de la vie

J'ai juste envie de crier ou même de hurler.

Secretement j'avais l'espoir que cela se révélé positif, l'espoir de lui donner ce qu'il souhaite, même si il ne l'avouera pas.

Ca fait mal, je l'avoue, mais bien évidemment ce n'est pas le moment pour que je montre ce que je ressens.

Il faut rester forte, mais surtout muette.

Faire comme si de rien était, comme si rien avait jamais existé.

Je ne suis pas la seule personne à qui tout cela peut arriver, mais je m'acharne contre moi même, voir contre le monde entier.

Voir toutes ces personnes dans la situation où j'aimerais me trouver me déchire, m'assassine.

Je me sens vide de sens.

Je me sens vide de vie.

J'essaie de me convaincre qu'un jours tout sera possible, mais mon intuition me dit que ce ne sera pas facile.

Je n'ai pas vécut la guerre, mais j'ai connu quelques embûches sur mon chemin et parfois j'aimerais que ça s'arrête.

Elle n'avait que 16 ans et lui 23 ans.

Ils venaient de deux mondes bien différent.

Elle avait toujours vécut en ville, entouré de sa famille et de ses amis.

Elle c'était retrouvé ici, car le destin ne lui avait pas laisser le choix.

Lui ne connaissait que la campagne, la ville et son brouhaha ne l'avait jamais intéresser et il ne voudrait en changer pour rien au monde.

Même au début leur histoire n'avait rien de romantique.

Il aimé son verre d'alcool....elle aimé la tendresse.

Il aimé flirté....elle aimait la fidélité.

Ils restaient pourtant ensemble.

Elle se battait pour lui envers et contre tout, lui cherchant des excuses et lui laissant le bénéfice du doute.

Elle était devenue si fragile....le temps ne l'avait pas épargné.

Elle était passé par tellement d'épreuves, qu'elle ne ne reconnaissait plus le bien du mal.

Il profita d'elle, de ses sentiments et de sa naïveté, sans remords ou compassion.

Ils l'avaient tous avertis que ce n'était pas un homme pour elle, qu'il allait la détruire et au bout du compte il lui vola sa jeunesse, sans qu'elle ne dise un mot.

Elle était loin d'être aussi forte qu'avant, mais le quitter et être seule, signifié pour elle un retour dans les abîmes. Elle c'était promit de ne jamais vivre ça, de ne pas devenir comme sa mère.

Ne jamais être faible, ne jamais baisser les bras et garder la tête haute, tel était sa devise.

Après quatre ans de remise en question avec cet homme, elle finit par se rendre compte que le bonheur ne ressemblais pas à sa vie de tout les jours, et elle décida enfin de mettre un terme à son calvaire.

Quatre ans c'est long me direz-vous, mais n'oubliez pas que l'amour rend aveugle.